Le 9 décembre 2020, alors que nous célébrons la Journée internationale des défenseur·e·s des droits humains, nous demandons aux titulaires de mandat au titre des procédures spéciales de prendre les mesures nécessaires pour engager le dialogue et soulever cette question avec le gouvernement burundais. Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les défenseur·e·s des droits humains actuellement injustement détenu·e·s, en signe de bonne volonté et de réconciliation par le Président S.E. Ndayishimiye.
En particulier, nous exprimons notre profonde préoccupation concernant le cas de Germain Rukuki, Nestor Nibitanga et les 4 journalistes de la maison de presse Iwacu, Egide Harerimana, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Agnès Ndirubusa. Ils n’auraient jamais dû être arrêtés et leurs détentions violent les principes et les lignes directrices sur le droit à un procès équitable et à l’assistance juridique en Afrique, proclamés par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples conformément à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
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