Les droits et libertés des citoyens sont des piliers de la démocratie dans un Etat moderne. Ils sont inviolables et ne peuvent être soumis à des restrictions que pour des causes que la loi autorise et pour motif d’intérêt public.

Malgré ces garanties qui transparaissent dans les instruments internationaux que le Burundi a ratifiés et dans la Constitution de la République du Burundi, la jouissance effective des droits et libertés fondamentaux laisse à désirer et les organes en charge de l’application de la loi sont pointés du doigt comme étant auteurs des violations graves des droits humains.

Dans la continuité de son travail de protection des défenseurs des droits de l’homme, la CBDDH fait le monitoring de la situation de l’espace civique au Burundi dont le présent bulletin analyse succinctement les résultats sur la période qui s’écoule de février à avril 2022. Les faits rapportés sont confrontés aux principes de droit international des droits de l’homme et aux lois et règlements en vigueur au Burundi.

Ainsi, la période a été caractérisée par des faits  ayant tendance à restreindre l’espace civique tels que: les critiques et le rejet  du rapport annuel de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme(CNIDH) par le président de l’assemblée nationale, le harcèlement des ONGs, ASBL et médias, des menaces de la CVR  pour l’élaboration d’une loi sanctionnant ceux qui émettent des critiques contre son rapport produit en violation des principes de neutralité et d’inclusion en matière de justice transitionnelle.

Malgré les faits relevés, l’Union Européenne vient de lever les sanctions prises contre le Burundi, ce qui conforte les auteurs des violations des droits et libertés fondamentaux.

Télécharger ici leBULLETIN_TRIMESTRIEL_UMWIDEGEMVYO_N°4

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