Le mois de juillet a été caractérisé par une intolérance grandissante des agents du gouvernement du Burundi vis-à-vis des défenseurs des droits de l’homme (DDH). Loin de s’améliorer, l’environnement de travail des défenseurs des droits humains reste incertain. Les organisations de la société civile et les médias sont contraints à l’autocensure. Le discours des autorités garantissant le dialogue, la liberté d’expression et la lutte contre l’impunité reste dans les mots…
Droits humains
RAPPORT SUR LA SITUATION DES DDH MOIS DE JUIN 2023
Le mois de juin a été marqué principalement par des messages d’intolérance avec un accent de haine transmis contre le parti Conseil National pour la Liberté (CNL) et ses membres mais aussi contre toute personne qui ne se range pas dans l’idéologie du parti au pouvoir CNDD-FDD. Ces messages ont instauré un climat de peur chez les membres du CNL directement cités mais aussi chez tout Burundais conscient de l’impact…
Boycott, par la délégation du gouvernement du Burundi en date du 3 juillet 2023
Les organisations burundaises de la société civile indépendante ont appris avec consternation le boycott, par la délégation du gouvernement du Burundi en date du 3 juillet 2023, de la session du comité des droits de l’homme sur l’examen de la mise en application par le Burundi du Pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP), une attitude déjà observée lors des sessions du Conseil des droits de l’homme à…
Women HRDs’ letter asking for the release of imprisoned HRDs
Burundian women human rights defenders, appeal to His Excellency, in his capacity as President and Supreme Magistrate of the Republic of Burundi, to take all necessary measures to ensure that their six (6) sisters women human rights defenders and their two (2) brothers human rights defenders currently in detention, are released immediately and unconditionally. They are all detained for their patriotic commitment to the defence of human rights in their…
Déclaration sur le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Gitega contre Emilienne Sibomana
La CBDDH est consternée par le jugement condamnant la brave syndicaliste membre du SEGEPEBU, Madame Emilienne Sibomana, au moment où on s’attendait à sa libération, le Tribunal de Grande Instance de Gitega l’a condamné à une peine de 5 ans de prison ferme et une amende de 5.000.000 de francs burundais pour l’infraction de dénonciation calomnieuse contre l’abbé Laurent Ntakarutimana. Télécharger ici la déclaration