Le nouveau président burundais, le Général Major Evariste Ndayishimiye, a été investi à la présidence de la République le 18 juin 2020 pour un mandat de 7 ans. Le triple scrutin présidentiel, législatif et communal du 20 mai 2020, a été émaillé de beaucoup de violences et d’irrégularités électorales qui ont été dénoncées notamment par les partis politiques de l’opposition, les organisations de la société civile burundaise et l’Eglise catholique. Compte tenu de ce changement de visage à la tête du pays, beaucoup de burundais avaient misé sur la capacité du nouveau président de pouvoir sortir finalement le Burundi de la crise socio-politique et économique engendrée par l’entêtement de son prédécesseur à s’éterniser au pouvoir, en résistant notamment à l’influence du cercle de généraux influents qui entouraient le président sortant. Cependant, ils n’ont pas attendu longtemps pour déchanter.
Au terme des 100 premiers jours du régime du président Evariste Ndayishimiye, le constat général dans tous les domaines de la vie nationale est que la situation du pays a régressé alors que le nouveau président avait sur lui tous les moyens de redresser la nation et garantir le bien-être de la population qui a tant souffert des affres de la mauvaise gouvernance politique, sécuritaire et socio-économique imputable au régime du Conseil National pour la Défense de la Démocratie- Forces de défense de la démocratie(CNDD-FDD).
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