Le mémorandum, signé par 19 organisations de la société civile burundaise, vise à alerter sur la situation critique des réfugiés burundais en Tanzanie. Il dénonce le processus de rapatriement forcé orchestré par le gouvernement tanzanien, en collaboration avec les autorités burundaises et sous le regard apparemment complaisant du HCR-Tanzanie.
Le document détaille une série de mesures coercitives et de violations des droits humains à l’encontre des réfugiés burundais. Parmi celles-ci figurent des déclarations hostiles de la part des autorités tanzaniennes, la destruction systématique des moyens de subsistance des réfugiés, des arrestations arbitraires, des emprisonnements et des déportations forcées, souvent sous forme de kidnappings nocturnes.
Face à ces graves violations des droits humains et du droit international des réfugiés, les signataires appellent à une intervention urgente de la communauté internationale. Ils demandent la suspension immédiate du processus de rapatriement forcé et exhortent le HCR à prendre des mesures concrètes pour protéger les réfugiés burundais, y compris en envisageant leur réinstallation dans un pays tiers si nécessaire.
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