Dans une lettre adressée au Président Evariste Ndayishimiye, les femmes burundaises défenseuses des droits humains demandent la libération immédiate et sans condition de huit défenseurs et défenseuses actuellement en détention, parmi lesquels figurent la journaliste Floriane Irangabiye, la syndicaliste Emilienne Sibomana, et plusieurs membres d’ONG et d’associations juridiques. Elles dénoncent des accusations infondées, des détentions arbitraires motivées par l’engagement de ces personnes en faveur des droits humains, et rappellent les engagements internationaux du Burundi, notamment la résolution de l’ONU A/RES/68/181. La lettre insiste sur l’importance de préserver l’espace civique et de protéger les défenseurs contre la criminalisation de leur travail. Les signataires appellent le Président à honorer ses engagements en matière de droits humains et à garantir un environnement sécurisé pour l’action des défenseurs et journalistes.
Lettre au Président du Burundi par les femmes burundaises défenseuses des droits humains
