La Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (CBDDH) exprime son inquiétude face à la situation politique et sécuritaire à l’approche des élections du 5 juin 2025. Malgré les promesses du président Ndayishimiye en 2020, les violations des droits humains persistent : intimidations, disparitions forcées, assassinats, arrestations arbitraires et atteintes à la liberté d’expression. La nouvelle loi sur la presse est jugée insuffisante. La CENI entrave la transparence électorale et des opposants politiques subissent harcèlement et privation de leurs droits. La milice Imbonerakure, affiliée au parti au pouvoir, intensifie la violence et remplace peu à peu les forces de sécurité. Enfin, les restrictions aux observateurs indépendants fragilisent la crédibilité du scrutin.
Déclaration de la CBDDH à la veille des élections législatives et collinaires de 2025
