Le Burundi connaît une intensification de la répression contre les voix critiques, notamment les journalistes, les militants et les lanceurs d’alerte, qui sont traqués et muselés. La presse est sévèrement restreinte, et la justice est instrumentalisée pour étouffer la contestation. Sur le plan international, le pays adopte une stratégie contradictoire en rejetant les mécanismes des droits humains tout en cherchant à les intégrer pour éviter les critiques. Malgré ce climat de peur, certains défenseurs des droits humains continuent leur travail dans la discrétion, résistant à l’effacement de l’État de droit.
Bulletin Umwidegemvyo numéro 15
