Le mois de juin a été marqué principalement par des messages d’intolérance avec un accent de haine transmis contre le parti Conseil National pour la Liberté (CNL) et ses membres mais aussi contre toute personne qui ne se range pas dans l’idéologie du parti au pouvoir CNDD-FDD. Ces messages ont instauré un climat de peur chez les membres du CNL directement cités mais aussi chez tout Burundais conscient de l’impact de ces messages sur la sécurité de la population. Aussi une menace d’expropriation des terres plane dans certaines provinces suite aux communications des gouverneurs des provinces Makamba et Rumonge. Au cours de ce mois, les défenseurs des droits humains en prison n’ont pas eu de répit car le système judiciaire est loin de se conformer à la loi pour leur rendre justice.