Les organisations signataires de cette déclaration expriment leur vive inquiétude face aux violations des droits humains et à la fermeture croissante de l’espace civique au Burundi. La détention arbitraire de la journaliste Sandra Muhoza depuis le 13 avril 2024 en est un exemple alarmant. Elles demandent sa libération immédiate. Cliquez ici pour télécharger le fichier pdf
Déclarations
Déclaration de la société Civile sanctionnant la commémoration du 9ème anniversaire des massacres du 11 et 12 décembre 2015 commis au Burundi
Le 11 décembre 2015, alors que la répression contre les opposants au troisième mandat illégal du défunt Président Nkurunziza faisait rage, des groupes armés non identifiés ont attaqué plusieurs casernes militaires à Bujumbura et ses environs. Le porte-parole de l’armée, le Colonel Gaspard Baratuza, a rapidement annoncé la mise en échec des assaillants et le rétablissement de l’ordre, évoquant une douzaine de morts. Mais dans la nuit du 11 au…
Déclaration de la CBDDH relative à la prolongation du mandat du rapporteur spécial sur le Burundi
La Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (CBDDH) salue avec satisfaction la décision du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de prolonger le mandat du Rapporteur spécial sur le Burundi. Elle y voit un signal fort face aux violations persistantes des droits humains et un soutien au travail de la société civile. La CBDDH appelle les autorités burundaises à coopérer avec les mécanismes onusiens et exhorte la…
Joint statement by Burundian civil society organizations on the situation of Burundian refugees in Tanzania
Since the end of 2019, Burundian refugees, who fled their homeland due to violence and instability, have faced severe human rights violations in refugee camps in Tanzania. The situation is even more concerning following the ultimatum from the Tanzanian government demanding the forced repatriation of Burundian refugees by December 2024, in blatant violation of the principle of non-refoulement. Sending thousands of people back to Burundi, where they risk persecution, contravenes…
Déclaration conjointe des organisations de la société civile burundaise sur la situation des réfugiés burundais en Tanzanie
Depuis la fin de 2019, les réfugiés burundais, qui ont fui leur pays natal en raison de la violence et de l’instabilité, sont confrontés à de graves violations des droits humains dans les camps de réfugiés en Tanzanie. La situation est d’autant plus préoccupante suite à l’ultimatum du gouvernement tanzanien exigeant le rapatriement forcé des réfugiés burundais d’ici décembre 2024, en violation flagrante du principe de non-refoulement. Renvoyer des milliers…