Le principe fondamental de toute démocratie est la liberté des personnes d’exercer leurs droits fondamentaux sans aucune obstruction de quiconque, en plus de l’égalité de tous devant la loi et les opportunités. Ces droits sont la liberté d’expression, la liberté d’association et la liberté de réunion qui composent l’espace civique. L’espace civique permet aux citoyens d’exercer librement ces droits et de protester contre ce qui n’est pas dans l’intérêt du pays et du citoyen et de créer et se réunir au sein des associations.

Depuis plus de 8 ans, le gouvernement du Burundi fait tout pour verrouiller l’espace civique en limitant les droits fondamentaux des citoyens et cela a des conséquences néfastes sur la vie du pays en général et sur la vie et le travail des défenseurs des droits humains (DDH) en particulier. Non content de restreindre l’espace civique pour contrôler les défenseurs des droits humains et journalistes qui sont dans le pays, le gouvernement du Burundi va au-delà des frontières pour priver aux DDH en exil la liberté de participer aux réunions internationales.

La justice burundaise reste un outil de répression des défenseurs des droits humains en leur collant des infractions non fondées pour décourager toute personne qui tenterait de dénoncer les dérapages de certaines institutions qui violent les droits humains.

Ce bulletin passe en revue les violations des droits et libertés fondamentales tels que le droit de manifester, le droit d’expression, le droit à la justice et le droit de défense relevés au cours des mois d’avril à juin.

Le bulletin revient également sur la problématique de la justice devenue l’outil de représailles au lieu de rendre justice.

 

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