Le bulletin met en lumière une détérioration inquiétante de l’État de droit et des droits humains au Burundi. Il s’ouvre sur le cas d’Émilienne Sibomana, syndicaliste acquittée mais toujours détenue, illustrant l’inefficacité de la justice et les pressions politiques. En parallèle, la libération de la journaliste Floriane Irangabiye par grâce présidentielle est saluée comme un pas positif, bien que symbolique, vers le respect des libertés fondamentales. Les défenseurs des droits humains dénoncent l’inaction de la CNIDH, rétrogradée au statut B, et réclament des réformes profondes. Le bulletin décrit également la situation alarmante des réfugiés burundais en Tanzanie, victimes de violences et de pressions pour rentrer au pays. Sur le plan diplomatique, il revient sur les tensions persistantes entre le Burundi et le Rwanda, ainsi que les efforts régionaux de médiation. Enfin, le bulletin souligne la reconnaissance internationale du journaliste Bob Rugurika, lauréat du prix Docteur Honoris Causa 2024 pour son engagement en faveur de la vérité et des droits humains. Le document se conclut par des recommandations claires adressées aux autorités burundaises, à la société civile et à la communauté internationale pour restaurer l’État de droit, protéger les défenseurs des droits humains, et améliorer la situation des réfugiés.
Bulletin Umwidegemvyo numéro 13
